Sessions sportives

Publié le par cam et mam

Après s’être échauffées en parcourant Sydney d’un bout à l’autre et lycée de Versailles, nous sommes prêtes à partir à la découverte des Blues Mountains (chaines montagneuse d’environ1000 m d’altitude à une centaine de km à l’ouest de Sydney).

Après un bref arrêt en chemin pour saluer une vieille amie de mon Papi, venue vivre en Australie il y a 50 ans, nous arrivons au charmant village de Katoomba, au pied des «Three Sisters ».

blue mountainJ’avais prévu cette fois-ci pour maman un week end de « luxe » dans une petite auberge trouvée sur le net avec chambre particulière ! Les photos colorées et chaleureuses m’avaient séduite et semblaient prometteuses de nuits douillettes.

Il s’agissait en fait d’un repaire de hippies new age, chevelus et joueurs de guitare, allant du canadien chanteur à l’allemande rieuse, en passant par la française qui ne se prenait pas pour de l’enrobé de choc’… et qui méprisait un peu les « backpackers » bourges se déplaçant en voiture !

Ambiance très sympa par ailleurs.

Oui, Camille a oublié de vous dire que nous avions loué une petite auto (matique) qui roulait à gauche. Elle a assuré un max non seulement dans Sydney (moins pire que Mexico mais quand même !), mais aussi sur les autoroutes, the long and winding roads et les ronds points qui tournent à l’envers.

 

Dès l’aube ( ??), sac au dos et chaussures de montagne aux pieds, nous voici en route pour une rando annoncée de force « médium » et de 4 h30 environ.

Las ! Au début, tout va bien, les paysages sont superbes, nous descendons en admirant les immenses cascades, nous arrêtant pour d’innombrables photos.cascade katoomba  A midi, tout va bien encore, nous descendons toujours, en nous forçant à croire qu’il est impossible que nous soyons obligées de remonter tous ces hectomètres descendus, qu’il doit bien y avoir un petit train, un téléphérique, que sais- je, un ballon à hélium ?

ca grimpeEh bien non ! Après un délicieux pique-nique (sandwiches saumon/avocat) et après avoir épluché nos chevilles des sangsues qui avaient profité de notre pause-déjeuner pour boire un petit coup – c’est agréable, nous entamons notre remontée aux enfers…pas par le même chemin tout de même : encore pire ! 

Les 4h30 annoncées (passées depuis bien longtemps) devaient être pour…d’autres que nous en tout cas…et le « medium » australien : un XXL !! pouhlala

 

J’ai bien cru que j’allais la perdre…

 

Le lendemain, battant le fer pendant qu’il était encore chaud et en route pour la suite du programme que je lui avais concocté, nous nous sommes offert une petite rando « easy » de quelques centaines de marches seulement, pour jeter un œil sur les « Wentworth Falls » (et remonter !).

Cette fois, c’est bon : après ce dernier entrainement, elle est prête à faire des prouesses à cheval !

 

Pour rejoindre la Hunter Valley et mon cher Jerrys Plains, nous décidons de ne pas écouter Simone (notre GPS) et de couper plein nord, traversant forêts, longeant d’immenses propriétés fermières et fameuses vignes de la région. Nous décidons de déjeuner à Putty, ville marquée sur la carte exactement au milieu de notre itinéraire. Or, arrivées au milieu de nulle part, Simone (qu’en l’absence de toute trace de vie nous avions fini par solliciter), nous annonce : destination ! putty

Chance, une autochtone en vue, qui fait traverser ses vaches ! Nous l’abordons pour lui demander notre chemin : « I’m busy »dit-elle et se remet à courir derrière son taureau qui se fait la malle…

Dépitées et affamées, nous nous rabattons sur nos restes de pain de mie et de cheddar (quel festin!) et nous reprenons notre chemin, nous réjouissant à l’avance du bon dîner qui nous attend chez John et Fiona.

Nous avons finalement bien fait de nous réserver puisqu’après les retrouvailles et présentations, fêtées au champagne français, John se met à préparer un gigantesque BBQ « à l’australienne » : saucisses, bœuf et agneau…qui aurait pu nourrir 15 cowboys !

Bien bu, bien mangé, ri et pleuré (enfin…juste Fiona, qui trop émotive, ne peut retenir ses larmes en recevant le cadeau de maman), nous nous retirons dans notre « private room » qui était mon petit chez moi pendant ces 3 derniers mois.

Petit déjeuner rapide et en selle !

J’espérais secrètement qu’un imprévu, une grosse pluie, une tornade, que sais-je, me dispense de l’exercice imposé qui semblait tellement compter pour ma fille. Hélas, temps superbe, ciel bleu et petite brise délicieuse qui modérait les ardeurs du soleil.

Maman, vêtue au poil pour la circonstance : jeans, chemise à carreaux et boots (une des SEPT paires de chaussures jugées indispensables pour ses 15 jours de voyage…!), semble sereine et prête à monter « le cheval le plus petit possible pour tomber de moins haut » !!

Il faut savoir, cher lecteur, que cette expérience équestre n’est que la deuxième de ma vie, la première il y a 40 ans (avec ma Clouclou à Tourouvre) ne m’ayant pas laissé un très bon souvenir….

mam & me riding red & henriMais que ne ferais-je pas pour faire plaisir a ma fille chérie ?! Quant a mes chaussures, chaque paire a été choisie de facon pertinente pour une fonction bien particuliere, la preuve !

Ps : j’en ai marre de ce clavier US qui n’a pas d’accent…ceux-ci sont trop longs a remettre, desormais vous vous passerez d’accent !

Nous choisissons donc « dear Henry », jeune etalon de deux ans aussi gentil que calme,  …malheureusement si calme que maman ne parvient pas a le reveiller tout a fait…

Echange de monture : c’est donc le beau et grand Red qui a le privilege de conduire maman.

En toute securite (ou presque…) nous partons faire le tour de la propriete…au pas !

Quelle belle journee j’ai passee, c’était magique ! Bon, d’accord, monter sur le grand Red, c’est pas une partie de rigolade quand on a comme moi, le derriere un peu lourd et les hanches un peu raides. Mais enfin la haut, le spectacle est magnifique, l’assise tres confortable et Red a la gentillesse de me faire croire qu’il comprend mes  timides directives. La promenade est magnifique. Nous escaladons et redescendons des collines sauvages, longeons des troupeaux de vaches, accompagnees par d’innombrables kangourous bondissants, traversons des rivieres impetueuses, bon, je m’egare… cheval fougueux

Elle assure comme une bete !! Pas un soupcon d’inquietude (pas comme moi…) meme en grimpant au milieu des arbres nous obligeant a nous baisser sous les branchages. Un seul petit bemol, au moment ou je decide de la faire trotter … et ou elle perd renes et etriers… Il s’en est fallu de peu que je panique mais avec un sang froid inattendu et  remarquable, elle maitrise la situation. Ouffffffffffffff

Meme pas……tombee ! (un peu peur tout de meme). Il faut dire que Camille est un professeur remarquable.

Je ne vous parlerai pas de la fin de cette journee ni des 2 jours suivants (je ne pouvais plus marcher) mais le plaisir que j’avais fait a ma fille valait bien le hurlement de douleur de mes adducteurs.

mam, poor lonesome cowboyIl est temps de quitter Jerrys Plains, cette fois definitivement.

« ♫ I am a poor lonesome cowboy… ♪»

 

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M
Hello mon orpheline!<br /> Dur dur de quitter sa manman? Au fait si j'avais su que tu allais lui faire prendre autant de risques, je ne sais pas si je l'aurais laissé partir... Pense à ses trois meilleures amies que tu as<br /> failli rendre orphelines!Franchement,sa pâleur sur certaines photos inquiète!<br /> je t'aime quand même ma Cam<br /> Bisous
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C
coucou ma cam, comment vas tu, pas trop triste d'avoir laisser partir la mère? en tt cas tu lui a fait plaisir, elle a des souvenirs plein la tête... j'espère que tu vas trouver un autre taf aussi<br /> cool que celui au ranch (peut être - fatigant!) ms d'ici là faites vous plaisir avec stef et fait la rêver... gros bisoux ma cam
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M
Avez-vous remarqué qu'en cliquant sur une photo du texte, celle-ci s'agrandit : c'est nouveau depuis 3 ou 4 articles, c'est pas beau le progrès?
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M
Tété, tu mets toujours le doigt où ça fait mal, si j'ose dire.. Bon, c'était sûrement plus les adducteurs que les abducteurs et j'ai corrigé. En langage normal, j'avais mal aux cu...isses!
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M
même pas mal aux adducteurs ? la classe.<br /> et l'imagine la démarche de reine de Bri à Roissy...<br /> biz
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